Zéro papier en production industrielle

Les ateliers utilisent naturellement le format papier, facile à mettre en œuvre et adapté à tous les profils. Il est présent par exemple :

• Au niveau de OF,
• Pour les contrôles au poste,
• Au niveau de la documentation de sécurité ou de formation,
• …

Chaque document fait souvent l’objet d’une re-saisie et l’on estime que cela occupe 1 à 2% de la masse salariale. Cela engendre également des risques d’erreurs. Certains documents sont tout simplement archivés et oubliés.

Comment réduire le papier dans l’atelier ?

Il faut bien faire circuler l’information, alors si le papier disparaît il est naturellement remplacé par les écrans. Et qui dit écran dit système informatisé.

Le système informatisé est le support de digitalisation de l’information en production. Ainsi, il offre une ergonomie et des écrans adaptés à chaque utilisateur pour réaliser les tâches courantes de la production.

Les systèmes ERP

Les ERP sont bien souvent de grosses boîtes à outils dans lesquelles l’entreprise fait son « marché » de fonctionnalités. Ainsi, si l’ERP couvre l’ensemble des traitements d’information de l’entreprise, il est possible d’utiliser seulement les modules Ad Hoc utiles à l’entreprise. Ici nous retrouverons bien souvent la gestion des commandes. Points d’entrée digitales du process à suivre en production.

Le logiciel MES clé de voûte du zéro papier en production industrielle

Le MES ou Manufacturing Execution System, met à disposition toutes les fonctions pour éliminer le papier au poste de travail. Il s’inscrit parfaitement dans une démarche de 5S :

• Les OF sont remontés dans le planning de production et les écrans décrivent les étapes à suivre,
• La formation au poste est assurée par une remontée documentaire contextualisée,
• Les contrôles au poste sont réalisés directement sur les écrans, selon des règles pré-définies,
• Des liens vers de la documentation complémentaire sont disponibles pour l’opérateur,
• Accès à des dessins numérisés, des plans et des schémas pour une utilisation dans les opérations de production,
• Un système de signature électronique permet de valider les contrôles.

L’information est claire et l’utilisateur est guidé en fonction de son contexte opérationnel. En outre, des déclencheurs et alertes permettent d’initialiser des actions en fonction des événements ou selon des parcours planifiés.

Enfin, toute l’information est horodatée et bénéficie de la mise en contexte digitalisée par le MES.

WMS pour une traçabilité digitale

Le WMS ou Warehouse Management System, ou encore Système de Gestion des entrepôts, est l’outil de la logistique. Il permet d’éliminer les documents papier et d’appuyer les fonctions du MES. Par exemple :

• Gestion des inventaires au niveau des entrepôts,
• Positionnement des en-cours en fonction des process,
• Cartographie des flux de matières (MP ou PF).

Intimement lié à l’ERP, le WMS permet un zéro papier grâce notamment aux douchettes et scanners de codes barres.

Middleware pour unifier le SI

Le middleware est l’outil qui permet d’unifier le SI pour harmoniser les échanges de données d’une part et pour l’ergonomie utilisateur d’autre part.

La digitalisation apporte des outils conçus pour l’approche zéro papier. En effet, les process sont enregistrés en bases de données, les documents sont scannés et les ressaisies disparaissent. Cela fluidifie en outre les échanges au niveau du système d’information et accompagne les entreprises vers l’excellence opérationnelle.